Fiat 508 Balilla - 1933
— La populaire italienne emblématique —- Modèle La Fiat populaire qui incarne l’Italie de ces années là.
- Style Une auto compacte, de type coupé à carrosserie fermée
- Eligibilité Une auto éligible aux Mille Miglia.
- Historique Une auto vendue neuve en Italie en 1932, qui y a passé toute sa vie avant d’intégrer notre collection.
- Etat Un projet de restauration intéressant.
La Fiat Balilla, née au début des années 30 avait une mission ambitieuse, démocratiser l’usage de l’automobile. A ce titre, c’est un carton plein pour le constructeur turinois, tant la voiture va être un immense succès commercial, populaire mais aussi sportif grâce à de sublimes déclinaisons qui aligneront de très bonnes performances aux Mille Miglia. L’auto de la collection ANNA LISA Art On Wheels est à ce titre un témoignage intéressant de cette époque.
Une Fiat populaire aux grandes ambitions
Fiat ne manque pas d’ambition quand il lance sa 508 au Salon de Milan le 17 avril 1932 : « Généreuse, rapide, disciplinée, infatigable, audacieuse, la Fiat 508 c’est la voiture de monsieur Tout-le-monde. Avec son prix d’achat minime, son coût d’entretien réduit, elle représente un progrès considérable. Petite mais confortable, elle est parfaitement aboutie et aussi moderne qu’une grande. Voici, enfin, la voiture destinée au peuple, le cadeau de Fiat aux Italiens ! »
Esthétiquement très proche du modèle précédent, la 514, la Balilla s’en distingue avec sa carrosserie bien plus compacte et son empattement réduit de 30 cm, un atout certain pour la conduite en ville.
Le quatre cylindres en ligne à soupapes latérales de 995 cm3, fabriqué en fonte, développe 20 chevaux à 3 400 tr/min. La vitesse maxi est annoncée pour 80 km/h, ce qui était fort honorable pour l’époque.
Les spécifications technologiques sont celles d’une auto de son époque, avec notamment, une boîte de vitesse à trois rapports non synchronisés, des suspensions basés sur des essieux rigides et des ressorts à lames longitudinaux. En revanche, les amortisseurs sont hydrauliques et non plus à friction et les freins adoptent aussi une commande hydraulique avec un système mis au point Lockheed.
Comme d’autres produits, la Fiat 508 a très vite été surnommée « Balilla », un surnom qui lui survit encore de nos jours. Il fait directement référence à Giovanni Battista Perasso qui, en 1746 à Gênes, projeta un caillou sur un officier autrichien pour se rebeller contre l’invasion autrichienne dans la région.
©Aguttes
Une Fiat multi fonctions aux multiples succès
A l’instar de la Ford T ou d’autres automobiles populaires françaises, la 508 avait pour mission de démocratiser l’automobile. Pour cela, comme cela était d’usage à l’époque, de nombreuses variantes vont être lancées.
Ainsi, une seconde série d’autos dotée de quatre portes et d’une boite de vitesse à quatre rapports sera lancée dès 1934. Des versions militaire verront aussi le jour
De même, la 508 sera déclinée en de nombreuses versions à vocation loisir ou sportives, dont certaines ont marqué leur époque par leur style et leurs performances. Il en va ainsi des 508 à deux places de carrosserie de type Torpédo, Coupé, Spider, et Mille Miglia. Ces dernières, dont certaines adoptent une carrosserie de type goutte d’eau sont aujourd’hui très prisées en collection.
Au delà des succès en course, l’histoire retiendra aussi l’immense succès commercial de la 508, preuve que les ambitions populaires affichées par Fiat ont été au rendez-vous. Ainsi, pas moins de 170.176 exemplaires auront été construits entre 1932 et 1937, un véritable exploit commercial et industriel pour l’époque.
La Fiat 508 de la collection ANNA LISA
Balilla vendues par Fiat. Elle est bien ancrée dans son époque avec son style de type coupé deux portes à carrosserie fermée, sa couleur noire et son intérieur austère et dépouillé.
Vendue neuve en Italie en 1932 où elle a passé toute sa vie avant d’intégrer notre collection, elle est emblématique de cette auto populaire à succès.
Complète, avec tous ses feux et accessoires, elle présente une intéressante base de restauration.