Lancia Appia Série 1 - 1955

— La baby Aurelia B22 —
  • Modèle L’entrée de gamme Lancia qui succède à l’Ardea.
  • Style Une petite berline aux lignes fort élégantes, proches de celles de l’Aurelia B22 avec leurs portes antagonistes et l’absence d’un montant central.
  • Positionnement Une auto compacte et populaire mais très raffinée.
  • Historique Une auto qui a passé sa vie en Italie, à remettre en route et à partiellement restaurer.
  • Eligibilité Une auto éligible aux Mille Miglia.

Au début des années 50, Lancia souhaitait conserver un modèle d’entrée de gamme compact et populaire en vue de seconder l’Aurelia et de succéder à l’Ardea. L’Appia était née… Petite et élégante, elle se distingue aussi par ses innovations technologiques chères à Lancia.

La petite Lancia, à la fois populaire par vocation et sophistiquée par son degré de raffinement technologique.

Lancia, marque réputée pour ses innovations technologiques a souhaité investir le secteur des petites autos populaires. Sans aller jusqu’à concurrencer le géant Fiat, Lancia s’est toujours distingué par une certaine sophistication à laquelle sa clientèle est très sensible. De même, ces petites autos visaient à élargir le cercle de sa clientèle.

C’est ainsi que Lancia se décide à lancer au printemps 1953 une auto en remplacement de l’Ardea. A ce moment là, l’Aurelia est déjà lancée avec succès et c’est donc l’Appia qui s’apprête à entrer en scène comme nouvelle entrée de gamme du constructeur milanais. Comme toutes les Lancia de cette époque, son nom est celui d’une voie romaine, la via Appia.

Côté motorisation, elle reprend le moteur maison, le V4 monobloc à culasse en aluminium. Si elle est également construite avec le pont rigide de sa devancière, elle s’en distingue très nettement par pléthores d’innovations technologiques, très remarquées à l’époque pour une si petite auto à vocation plus ou moins populaire.

Ainsi, elle reçoit un train avant indépendant, des suspensions télescopiques sophistiquées et son moteur est doté de  deux arbres à cames latéraux. Avec une cylindrée de 1.090cm3 développant 38 chevaux à 4 400 tr/min, la petite et légère Appia, elle ne pèse que 820 kilos, garantit des performances plus qu’honorables.

Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa

©Aguttes

Un dessin très harmonieux qui reprend les traits de l’Aurelia B22.

L’Appia Série 1 se caractérise par la grande élégance et pureté de ses lignes où les portes antagonistes permettent de s’affranchir d’un montant central, à l’instar de la berline Aurelia B22. La rigidité de l’auto est malgré tout garantie.

A l’intérieur, on retrouve un tableau de bord peint comme sur la grande sœur, l’Aurelia B22 avec une habitabilité étonnante pour une auto aussi petite. Autant d’espace rend l’auto des plus agréables et confortables.

L’Appia de première série a été produite trois ans durant avec quelques modifications. Comme beaucoup de Lancia, elle a également séduit des équipages avides de compétition, c’est ainsi que la Série 1 est éligible aux Mille Miglia.

Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa
Lancia Appia Serie 1 Collection Anna Lisa

La Lancia Appia Série 1 de la collection ANNA LISA

Produite en 1955 et vendue neuve en Italie où elle a passé l’intégralité de sa vie, la Lancia Appia Série 1 de notre collection est typique des autos de cette époque avec son volant, son levier de vitesse et ses instruments de bords qui sont tous de couleur ivoire.

Avec son élégante teinte bleu, très probablement repeinte à la fin des années 80, notre Appia a conservé son intérieur d’origine qui mérite d’être restaurée.

Le moteur est à redémarrer, l’auto pourra alors de nouveau briller grâce à ses performances et à sa technique avancée pour son époque. L’aligner aux Mille Miglia contemporaines serait naturellement un joli challenge.